27.2.06

lundi 27 février 2006

Ai vu, et (surtout), entendu un Requiem de Fauré hier sur Arte. Décevant. Dommage car, vraiment, le choeur (Collegium Vocale de Gand) était superbe et le in paradisum était, pour une fois, paradisiaque.

Déception toutefois sur la direction un brin maniérée d'Herreweghe et, peut-être, surtout, pour une froideur qui sied assez mal à Fauré, enfin à mon goût.

Chanté en latin gallican (in paradisum avec le 'um' prononcé comme dans maximum et pas 'oum' etc...) tout à fait justifié historiquement puisque l'unification de la prononciation du latin liturgique date de 1905. Le Prof. K. se demande comment ça se passait lorsque Fauré a dirigé son requiem après 1905. Very good question indeed... des pistes ? Toutes les contributions seront les bienvenues.

Sinon dans mes errances télévisuelles je suis tombé sur Maxime Gremetz chez Fogiel. C'est pas avec des mecs comme ça que le PC va regagner des voix. Je lui propose de lui céder ma chambre à la clinique après ma sortie. Ca lui fera le plus grand bien ainsi qu'au PCF. Ca m'attriste (un peu, car de toute manière, chez Fogiel, je ne m'attendais pas à ce que cela vole bien haut de toute manière). Du coup, j'ai coupé la boîte à images et suis descendu rejoindre mes petits camarades.
C'est agréable et, le plus souvent, fort sympathique. Mais pas bon du tout pour mes poumons. On fume comme des sapeurs ici. Le seul problème c'est qu'aucun n'a l'air d'un vrai beau pompier... pff... la vie est mal faite !!

Y'a des jours comme ça

samedi 25 février 2006

Pas super bien dormi... enfin, plus ou moins.

Pas trop le moral hier soir, pas toujours simple de côtoyer certaines personnes qui peinent (c'est rien de le dire) à prononcer deux phrases cohérentes (ou presque) par jour (si ce n'est pas semaine) ou d'autres dont le comportement montre pathétiquement qu'ils sont des bites sur pattes (pour les hommes, je ne sais pas comment on dit pour les femmes...) et qui font très largement chier les autres et montrent une capacité incroyable à changer de fusil d'épaule, sans parler d'autres qui se défoncent quasiment sous les yeux du personnel qui se montre étrangement aveugle. Tout le monde s'en rend compte sauf eux, étrange non ?

Qui a dit que c'était une boîte à fric ici ? Enfin, les médecins, eux, sont sérieux et compétents. Et le parc est joli. Le jardinier travaille comme deux. Il a l'air d'aimer son métier, ça fait plaisir à voir. Paraît qu'il faut tailler les rosiers au troisième noeud (c'est le moment, à vos sécateurs !). Mais je ne suis pas certain d'avoir bien compris ce qui, finalement, n'a guère d'importance puisque je n'ai pas de jardin et encore moins de rosier.

Ca (sauf le jardinier) n'a pas du aider à mon sommeil et en plus j'ai fait des rêves à la con qui ont, au moins, le mérite de montrer que ça travaille à l'intérieur pendant que je dors, c'est toujours ça de pris. J'aurais préféré un onirisme plus orienté cimes enneigées, plages de sable blanc (salopard Loïc !) ou champs fleuris mais bon on ne peut pas tout avoir. Le bon truc, c'est que mon somnifère est toujours sur ma table de nuit ce qui est bon signe (certes, y'avait J-M Rouard de Lacadémifrançaise à la télé, ça vaut tous les somnifères, faudrait peut-être le faire rembourser par le sécu et, tout bien réfléchi, c'est quand même moins con que Foucault (Michel, pas celui du pendule), ou Lagaf' (Vincent, pas Gaston), mais moins drôle que Dormeson et moins réac tête à claques que Druon ou Dutour -lui c'est même plus réac, c'est facho- eux aussi éminents membres d'illustre famille de Lacadémifrançaise).

Bref, mon "dealer" sera peut-être content (moi oui en tout cas, le trou de la sécu aussi) et j'aurai, à l'évidence, des trucs à raconter à mon entre-les-deux-oreillologue.

A toute chose malheur est bon.

Sinon, j'ai regardé un peu un DVD de Rostro qui joue le 1er concerto pour violoncelle de Chostakovitch avec l'orchestre de la BBC dans les années '70 (prêt de Laurent, merci Laurent). Bon, Rostro est d'une incroyable maîtrise et implication dans cette musique (sublime qui plus est) et, étrangement, la verdeur des bois anglais de ces années convient parfaitement à cette musique souvent âpre. Mention spéciale au cor solo.

A toute chose malheur est bon.
Bis repetita placent. Serait-ce la phrase du jour ?

Musique et psychologie


vendredi 24 février 2006

Quelques jours d'interruption, ça arrive.

Hier déjeuner avec Loïc. Sympathique, comme d'hab. Il ne lâche pas le morceau l'animal. Avant de manger, un coup de Corelli (Franco) dans la voiture (Ernani, live à Vérone, du grand Franco, un peu à s'écouter chanter mais bon, on lui pardonnerait tout), après Del Monaco (Mario, pas Albert) dans Adrea Chénier de Giordano et Mephistopheles de Boito. Final du Boito absolument fabuleux !

Fin bon, je me laisse pas faire. Je me suis ramené le Psaume XLVII de Schmitt et Sinfonia de Berio avec conducteurs et tout et tout. Pis je me plonge dans les Kindertotenlieder de mon Gustav (Mahler). Depuis le temps qu'on se fréquente, on est devenus un peu intimes en quelque sorte alors je m'autorise quelques privautés. Passionnant. Emouvant.

Puis, j'ai été prendre un café chez Laurent et Lucille -accueil toujours aussi sympathique- et suis reparti avec une dose de bonne humeur ainsi qu'une cargaison de Chostakovitch (tous les quatuors, et les 1ers concerti pour violon et violoncelle). Ca changera de WAM et des sucreries d'outre-alpes.

Sinon, pour ce qui est du reste, je commence à avoir une indigestion de JO. Mais bon ça ne dure que 15 jours et c'est presque fini. Les courses de bobsleigh, ça devrait être remboursé par la sécu car ça vaut tout les somnifères du monde !
J'en ai ras la casquette de voir la Royal sous toutes les coutures, couvertures et autres sondages.

Et je me re-po-se, et je m'occupe de moi moi et moi. "Me, Myself, I" comme on dit en angliche. Ben ça fait du bien, à St Mandé ou ailleurs. Puis ça avance. J'ai mis le doigt sur un truc, semble-t-il annodin de quand j'étais petit. Nan, je vous dirait pas quoi. Petite image illustrative ci-contre trouvée dans un magasine par une voisine de chambre le jour même et fort à propos comme quoi le hasard fait parfois bien les choses.


Et, pour compléter le tout, le Nouvel Obs de cette semaine titre sur "comment choisir son psy". J'ai pas lu mais j'ai regardé les dessins (!!). Voici le meilleur. J'avoue que je le trouve très drôle et tellement juste (surtout quand on voit à quel point les sous-sous ont de l'importance ici, on est à St Mandé que voulez vous...)



"Vous pouvez payer votre consultation par hypnose. C'est moins douloureux, mais c'est plus cher"
Suite au prochain épisode. Peut-être que j'aurais du temps et -surtout ?- de l'inspiration dans le WE !

C'est Chosta qu'on maltraite...

lundi 20 février 2006

Hier soir Arte, Musica. En gros, le seul moment où l'on peut regarder (et écouter quand même) de la musique dite classique sur la télévision hertzienne. J'y ai déjà vu des choses remarquables dont une masterclass de Leon Fleisher, mais je pense que j'en ai déjà parlé quelque part. Peut-être sur le blog du Prof. K. je ne sais plus. De toute manière, ça n'a aucune importance, je radoterai si je veux.

Bref, au programme du 30ème anniversaire de l'Orchestre National de Lille deux compositeurs eux-mêmes anniversés. Je vous le donne dans le mille, WAM (si ça continue, je vais finir par détester Mozart pourtant c'est plus digeste que du Bruckner...) et du Chostakovitch. Ouf ! me dis-je, on n'a pas oublié mon ami Dmitri que je suis allé visité il y a un an et demi en sa dernière demeure (pas facile à trouver, surtout sous la neige... par la même occasion j'ai salué Prokofiev et Schnittke, tir groupé, je ne me serais pas déplacé pour rien). Bref, je m'égare (dans mon blog, après l'avoir fait dans le cimetière).

ONL, l'indéboulonable Jean-Claude Casadessus sur le pupitre et à la baguette (aussi frénétique de d'habitude, il ne s'est pas calmé avec l'âge lui, contrairement au regretté Sergiu Celibidache).

Concerto pour clarinette de WAM. Paul Meyer à la clarinette.
Fort joli son, oserais-je le qualifier de "français" ? en tout cas, plus gaulois qu'un Moraguès que j'admire énormément par ailleurs (cf. magnifique enregistrement récent du non moins magnifique Octuor de Schubert avec le Mullova Ensemble disponible chez Abeille Musique www.abeillemusique.com -oui je fais de la pub). Donc joli son, superbe même disons-le, je le dis.
Interprétation qui me laisse un peu déconcerté dans le premier mouvement du fait d'articulations un brin agressives à mon goût mais bon, ça peut se défendre. Accompagnement pachidermique.
Mouvement lent absolument magique, totalement aérien (orchestre bien prosaïque malheureusement), notamment une reprise du thème dans une nuance ppp à la limite du soutenable.
Et alors là, rondo lancé à la vitesse d'une F1. C'est du Spohr ? C'est du Weber ? Un Haydn déchaîné comme ça lui arrive ? Là, franchement, j'ai trouvé ça vraiment trop rapide. Mais bon, comme le confirmera mon cher collègue Sancho, on a pu admirer le détaché stupéfiant de Paul Meyer. Une vraie mitraillette, mais perlé et tout et tout. Mais était-ce bien dans l'esprit ? Je n'en suis pas certain. Dommage, car je n'avais aucun doute sur les capacités de virtuose de Paul Meyer.

Vient donc ensuite la seconde partie du programme. Chosta. J'avais l'eau à la bouche d'autant que j'avais entendouillé sur France Musique un 1er concerto pour violon avec les forces lilloises et Vadim Repin en soliste et, franchement, c'était stupéfiant (en bien, souverain Repin dans cette musique).

Ben tant pis pour moi. Une seconde partie de programme en forme de tarte à la crème (et même pas bonne, bien lourde).
  • Ouverture Festive. Pouet pouet pouet on fait la fête, trombones, tubas, percus à la pelle et trompinettes. Aucun intérêt. Avec un demi litre de vodka dans les veines à la rigueur...
  • On intercale une 5ème danse hongroise de Brahms dont la vulgarité était telle qu'on aurait pu croire que c'était Georges Prêtre au pupitre. C'est dire. Et qu'est-ce que ça venait foutre là ?
  • Puis Tahiti trot. Sympathique pari d'orchestration gagné par DSCH mais, bon, pas ce qu'il y a de plus inoubliable.

Bref, je pensais avoir du Chostakovitch et j'ai eu de la musique de foire. S'ils ne savent pas quoi programmer pour célébrer son anniversaire, je peux leur proposer d'autres choses. Y'a quelques symphonies (15) qui tiennent la route, des concerti qui ont fait leur place au répertoire (ah le 1er pour cello par Natalia Guttman à l'OP il y a quelque mois !!), des quatuors à cordes pas en manque d'inspiration, des opéras souvent réussis qui complètent un catalogue qui n'est pas composé que de musique de kiosque (dite de jazz) où autres pièces anecdotiques et/ou de circonstance.

A ce rythme là on peut aller piocher dans les quelque 600 et une brouette Kv de WAM et sortir des oeuvres aussi indispensables que l'Alphabet, Ah ! vous dirais-je maman, ou encore par exemple Oiseaux qui dans les bois par exemple (Les zozieaux dans les bois c'est un air de Mozart en français dans le texte et pas une oeuvre de Messiaen contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire). On devrait pouvoir faire un mois de programmation du dimanche soir avec des bluettes de ce tonneau.

ARTE avez-vous dit ?

Ah, j'allais oublier. Je zappe sur la 2. Drucker (aussi indéboulonnable que Casa celui-là !). Invité l'immense acteur Francis Perrin. Et, là ils repassent un extrait où il avait "dirigé" l'Orchestre Colonne dans l'Ouverture des Noces de Figaro. Certains chefs allemands dirigent en anticipations (et les orchestres germaniques jouent souvent avec un léger retard). Là c'était différent. L'orchestre était toujours en avance sur le guignol au pupitre. Pathétique. Et je vous passe ses mimiques. De Funès dans La grande vadrouille c'était Fürtwangler à côté... et, au moins, c'était drôle et voulu comme tel.

Grippe aviaire ??

dimanche 19 février 2006

Voilà, ça y'est, fallait bien que ça arrive. Un canard (sauvage) a eu l'idée de mourir de la grippe aviaire dans notre douce France.

Alors, déjà, je tiens à me dégager de toute responsabilité. Moi, je ne fais que des canards civilisés, oui Madame, oui Monsieur. Ce qui ne les empêche pas d'avoir un certain caractère (voire un caractère certain) d'autant plus qu'ils sont (presque) imprévisibles ce qui fait leur charme, je trouve. Il s'agit d'un avis personnel, j'en conviens.

Par contre, je m'inquiète. Va-t-il falloir confiner (enfermer ?) la Jeune Philharmonie ? Ses canards (clarinettistiques, hautboïstiques, cornistiques), ses pouets (trompettistiques. Le trompettiste est un volatile, la preuve, il n'est jamais là lorsqu'on l'attend donc le poeut qui est en issu aussi. Et Socrate est un chat, cqfd), et ses barrissements d'oies (ou de jars) bassonistiques...

Une pand-épizootie en Seine-Saint-Denis, manquerait plus que ça !

Pis, j'voudrais pas dire, mais il paraît que le plus grand danger est dans les fientes... et en la matière, surtout en répétitions, on est pas trop mal dans le genre... Enfin bon, Sarkozy pourra toujours karsherizer tout ça. Pis, pour les non-cordistes ou autres percussionnistes, jouer avec un masque c'est pas évident.

Je m'inquiète aussi pour le poulailler piaillant pendant que les chefs du choeur de l'Orchestre de Paris parlent (ou que les autres chantent). Quoiqu'à vrai dire, il nous arrive de piailler tout en chantant... mais chuuut ! faut pas le dire !!

Tiens à propos de fientes, je tiens à avertir les musiciens de la JPSSD, les visiteurs de la médiathèque de Noisy-le-sec et de ses environs (dont le centre des impôts, c'est moins drôle) etc. que Mamie Nova le Maire a fait installer un pigeonnier à proximité des lieux. Y'a des priorités prioritaires, faut le dire. Par exemple, elle qui militait (et milite peut-être toujours dans la fort respectable association les amis des chats, peut-être ces braves dames pourraient-elles dresser ces charmants félins à chasser les pigeons plutôt que de dépenser les subventions municipales à nourrir les chats errants...). Vous l'avez remarqué, je fais de la politique de haute volée (ou de haute volière comme le susmentionné pigeonnier qui est en hauteur, pour information).

Mais bon je ne vais pas médire sur Madame le Maire Mamie Nova, oups pardon, Nicole Rivoire (je m'égare, je deviens affectueux), et, une fois n'est pas coutume, lui rendre hommage. En effet, elle vient de remporter pour la seconde fois le concours Ma binette partout du Canard Enchaîné. De mémoire 27 fois son visage avenant en 24 pages de journal municipal (Le miroir le bien nommé car, figurez-vous que ysion -soit noisy en miroir- veut justement dire miroir en Erythréen... fallait y penser)

Charles-Camille et le Mozarketing

samedi 18 février 2006

Comme si j'avais pas suffisamment d'emmerdes comme ça...

Il semblerait (ça reste une hypothèse toutefois !) que je sois entrain de contracter une Saint-Saënsite (pas forcément aigüe, chronique peut-être ?). C'est grave docteur ? Ca se soigne ça ? Même un coup de Mahler ou de Wagner n'y fait rien. Je pense que je vais devoir faire avec.

Le problème c'est que si cela s'adjoint d'une Julmasnéïte (sous forme latente, une sorte d'affection opportuniste... on n'est à l'abris de rien, mais c'est moins grave que la grippe aviaire ou le sarkozysme...), bref, avec une Julmasnéïte latente en plus ça risque de devenir sérieux.

Les lecteur-rice-s attentives du blog ont certainement noté une Corellite déclarée. Je me tiens éloigné de la Principauté monégasque histoire de ne pas me coller une Del Monachite par là-dessus sinon on y comprendra plus rien (à commencer par moi, alors allez imaginer les autres).

Sinon, hier, entre une Symphonie 3ème du nom avec orgue siouplait, un Henri VIII totalement inconnu mais pas mal du tout (ah le solo de la pauvre (?) Catherine lors de son procès, ça c'est anthologique), un peu de Sarah Vaughan (je ne suis pas monomaniaque en plus), de Uri Caine, j'ai allumé la télé.

Emission d'habitude assez sérieuse sur La 5. Et là, le sujet, je vous le donne dans le mille, ça faisait longtemps qu'on nous ne l'avait pas resservi, WAM. Original non ? Totalement chiant. Jeans Descars qu'avait rien à dire, Zygel pas plus intéressant que 2 jours avant sur France Inter, un type qu'à écrit un dictionnaire de WAM (super...), et une journaliste du magasine Challenges. Keskelfélà que je me suis dit. En fait, c'était pour parler du marketing autour de WAM, le Mozarketing en somme. Pas du marché du disque, non, du reste. Eh ben, là, heureusement que j'étais dans une position d'où je ne pouvais pas tomber le cul par terre (pas de fracture du coccis en plus s'il vous plaît, point trop n'en faut).

Bon, on savait que depuis des lustres on peut acheter des chocolats, des tasses, des serviettes, des tshirts et autres babioles avec la trombine et le nom du génie anniversé de l'année (avec DSCH dont les médias se foutent, par ailleurs... allez savoir pourquoi...). Mais alors, là, on touche le fond...

La célèbre brasserie Stiegl de Salzburg vient de lancer la bière Mozart, soit disant celle qu'il buvait... Je boirais plus de Stiegl (pour d'autres raisons aussi d'ailleurs) alors que pourtant qu'elle est bonne et que de leur immense biergarten on a une vue imprenable sur Salzburg. Tant pis pour eux. Et pour moi.


Y'a un charcutier qui vient de créer un "saucisson Mozart"... si si... alors, je vous le dit, c'est de la mortadelle pistachée, en forme de violon. Beurk.


Des yaourts WAM qui seraient pour une laiterie österiechienne de s'implanter hors d'Autriche... ???


Et un rappel de ce qui c'était fait en 1991 (bicentenaire de sa mort à WAM, c'est pratique, ça fait 2 anniv' à célébrer...heu, à vendre pardon). Alors là, comme disait le regretté Desproges, tenez-vous bien, tenez-vous mieux, le best of en 1991 c'était, le soutien-gorge Mozart... Kezako me direz-vous... ben, quand on le dégraffe, ça jouait la petite musique de nuit. Ce qu'ils n'ont pas précisé c'était si on pouvait choisir le mouvement, ce qui pourrait avoir une influence sur la pratique gaudriolesque à suivre... Allegro vivcace ou en menuet (pas évident un va-et-vient à 3 temps mais ça permet de développer la créativité !).

Par ailleurs, dans cette émission (dont j'ai décroché après 30 minutes, j'avoue...), on a aussi appris, qu'à part Mozart, y'avait RIEN à voir à Salzburg. C'est vrai que c'est moche comme ville, totalement inintéressant d'un point de vue culturel et architectural, et aussi morne que Liévain un soir de pluie en novembre (je n'ai rien contre Liévain en particulier, j'aurais pu dire Le Creuzot ou Luneville par exemple).

Sinon, dans mon lieu de villégiature plus ou moins forcé, ceux qu'ont des chambres (encore) plus chères que la mienne sont gâtés... au petit déj' ils ont Le Figaro avec le café... si si... je ne suis pas certain que cela soit forcément bon pour le rétablissement psychologique... à moins que ça soit une tentative de bourrage de crâne (on est à St Mandé tout de même s'il vous plaît...). De toute manière, ils s'en foutent apparemment, et ça fait au moins des heureuses, les mémés (y'en a) qui on des mots croisés gratos tous les jours...

Des ronds dans l'eau

16 février 2006

Clémenceau disait, « Il suffit d'ajouter "militaire" à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n'est pas la justice, la musique militaire n'est pas la musique. »


Le Clémenceau fait des ronds dans l'eau, enfin, paraît qu'on va le ramener chez nous finalement, après que le Chirac en ait pris la décision. Je ne sais pas si elle est bonne ou mauvaise, mais finalement encore un épisode ridicule de plus à mettre au crédit de son dodacena.

Pour les débits, la liste pourrait être longue. Le CPE en étant le dernier avatar. Clause de Précarité Elémentaire... un acronyme possible parmi tant d'autres...

Chirac est-il un Président ? A l'évidence non. Pourtant il n'est pas militaire (même s'il fut officier durant son service militaire).

Un présidentelet d'opérette de seconde zone. Y'a des roitelets d'opérette. Dommage, j'ai pas d'Offenbach sous la main...

Sinon, aujourd'hui Gaston a 1 an tout rond (l'âge, pas Gaston paske Gaston, d'abord, c'est le plus beau et le plus gentil. Na.). Donc bon 1er anniversaire Gaston !

Malraux aurait-il eu raison ?

Mercredi 15 février 2006

Bon, j'avais prévenu d'une absence (temporaire) de votre serviteur sur ce blog bassklarien. Faute de connexion internet (sauf à ce qui je trouve des messagers occasionnels -ou pigeons voyageurs cybernétiques- pour envoyer mes écrits sur le net par procuration). Mais, je vais continuer et ça sera publié un de ces jours, d'une manière ou d'une autre...

André Malraux avait écrit, entre autres choses, "le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas".

Force est de constater qu'en ces premiers jours de 2006, les faits semblent lui donner raison.

Déjà en fin d'année dernière, la foule réunie sur la Place Saint Pierre de Rome scandaient dans une sorte de transe 'Santo subito!' pour un pape bien connu pour ses positions tout à fait progressistes et totalement en phase avec la société...

Récemment, des caricaturistes d'un journal danois publiaient de (mauvaises et pas drôles) caricatures du Prophète Mohamed.
Ce qui n'a pas manqué de choquer (ce que je comprends) les disciples du Prophète qui ont exprimé leur colère pacifiquement mais également provoqué des réactions violentes et, pour tout dire, inacceptables d'une minorité de fanatiques extrémistes.
Quelques représentations diplomatiques brûlées lors de manifestations 'spontanées' et, quelques morts aussi...

Le respect que j'ai pour les convictions d'autrui, le fait que ces dessins médiocres soient publiés dans un contexte pas forcément idéal, ça n'enlève rien à mon profond attachement à la liberté d'expression. Et, tout de même, ce ne sont pas quelques fanatiques, de quelque obédience qu'ils soient, qui m'empêcheront de dire ce que je souhaite dire ou de l'écrire. Surtout lorsque certains journaux iraniens ont décidé de répondre à la connerie par la connerie en publiant des caricatures de la Shoa... Quand l'imbécillité le dispute à la stupidité on est mal barrés.

Entendu ce matin à la Radio, il paraît que la très progressiste organisation Opus Dei aurait demandé à ne plus être mentionnée dans le film à sortir Da Vinci Code (dont le livre est déjà interdit à la lecture des catholiques...).

Bref tout cela pourrait se résumer par 'un partout balle au centre', sauf qu'on peut se demander de quelle type de balle il s'agit.

Bon c'est pas tout ça, mais je crois que je vais m'écouter 'Rothko Chapel' de Morton Feldman... ça devrait m'apaiser...

11.2.06

Pour répondre publiquement au Professeur K. et, par là même, donner une explication publique au tarissement bloguien qui me touche actuellement, Bassklar a décidé pour le meilleur et pour le pire, de prendre du recul et le vert. Temporairement, pour le meilleur et pour le meilleur.

Revenir tout beau tout neuf dans quelques semaines (4/5 ?).

Dans l'intervalle, il est peu probable que l'auteur de ces lignes au accès au net et pourra donc difficilement y ajouter des choses.

Pour les zami(e)s et zintimes, je serai visible à St Mandé et probablement joignable sur mon portable !

A la revoyure !

3.2.06

Découvertes

Déjà, merci Loïc pour cette riche soirée. Pff, j'en ai pris plein les oreilles (et une peu aussi plein la vue).

Bon, je savais qu'il était fan de Franco Corelli et j'avais, grâce (à cause ?) de lui, jeté une oreille attentive à cette voix magnifique (mais parfois un peu -beaucoup- too much). Mais, hier entre quelques enregistrement studio absolument admirables et autres lives, j'ai surtout retenu l'incroyable video d'un concert de sa tournée d'adieux avec la Tebaldi (affublée pour l'occasion d'une coiffure... d'une coiffure... heu... pire que Petula Clark, c'est dire)

Déjà, il choisit de partir au sommet de sa gloire, pas comme d'autres... Bref, concert au Japon. Public totalement hystérique (les femmes se lèvent pour le toucher et tout...), comme dit Loïc, qu'est-ce que ça aurait été en Italie ! Bon, ils font leurs airs, leurs duos (incroyable dans La Bohème, quelles voix et le regard de Corelli sur 'da me il braccio' !)... clap clap clap et... les bis. On enlève l'orchestre, on amène un piano, on trouve un pianiste et là... chansons napolitaines. Ben, je le dis, du grand grand grand art... j'en ai encore la chair de poule.

Pour celles et ceux qui voudraient entendre la voix de Franco Corelli, cliquez donc !

Bon, si je parle pas de Saint-Saens, il va me zigouiller direct, alors, je le dis, mon prochain achat c'est Sansom et Dalila, promijurécraché, kroidboikroidfercijmenjvéhennenfaire.

Rudolf Serkin dans un Pâtre sur le rocher absolument souverain et d'une tension musicale incroyable dans la section centrale... ça c'est du vrai piano, de la vraie musique de chambre, du vrai accompagnement... la soprano et le clarinettiste sont admirablement soutenus par le piano dont la partie semble, pourtant, si modeste...

Zimermann tout simplement sublimissime dans le mouvement lent de l'Empereur et qui m'a collé au canapé dans celui du 4ème du même Beethoven... quel son ! quel délicatesse du touché ! (puis Vienne et Lenny...)

Et, enfin, des extraits d'oratorio de Massenet. Marie-Madeleine et (surtout ?) une Extase de la Vierge Marie à proprement parler stupéfiante... et pour de l'extaste, c'est de l'extase sensuelle à souhait... sacré Marie ! Lignes magnifiques, orchestration d'une subtilité incroyable...

Ah, c'est bien les soirées comme ça !

1.2.06

Nous sommes la Seine-Saint-Denis !

J'en ai marre qu'on montre le Seine-Saint-Denis du doigt.
Faites comme moi, rejoignez l'appel des 93 !


Populaire, vivante, dynamique, insolente,
entreprenante, solidaire,
fraternelle...

Au coeur de l'Europe et ouverte sur le monde, la Seine-Saint-Denis
est une terre d'avenir.

Ici, nous vivons, nous aimons, nous travaillons, nous étudions,
nous créons.

Ici, beaucoup s'emploient à inventer, à entreprendre,
pour surmonter les difficultés et ouvrir de nouveaux horizons.

Ici, se mènent des recherches innovantes. D'autres regards,
d'autres savoirs s'affirment. Des résistances et de nouvelles
solidarités s'expriment.

C'est pourquoi nous voulons en finir avec les caricatures
et les clichés qui stigmatisent trop souvent ce territoire,
sa population et sa jeunesse.

Nous portons des ambitions pour notre département
et ses habitants.

Nous sommes déterminés à mieux faire connaître sa diversité
et la richesse de sa réalité.

Nous sommes la Seine-Saint-Denis !