11.3.06

Bernstein


Comme je le disais dans un précédent message, j’ai récemment acquis l’intégrale des symphonies de Mahler par Bernstein en DVD.


Quelle leçon de direction ! Captés dans les années 1970 on est loin des effets de manche et des chichis (comme dirait LS) qui pouvaient le caractériser à la fin de son parcours. Répétitions particulièrement précises, exigence incroyable et, à l’évidence, compréhension profonde de la musique de Mahler. Et,… ce n’est pas le plus négligeable, on sent qu’il maîtrise parfaitement les partitions contrairement à certains jet-chefs qui compte plus sur le professionnalisme de l’orchestre et leur expérience pour, au final, diriger en pilote automatique avec un effet par-ci, par-là histoire de faire bonne figure (enfin d’essayer).


Bon je n’ai pas encore tout regardé – et écouté – (j’avoue !) mais la sonorité du Philharmonique de Vienne est absolument sublime. Par ailleurs, si j’ai bien compris ce que Bernstein en allemand, ils jouent avec le matériel de Mahler… on peut donc, a priori, faire confiance aux annotations des partitions. De plus, la sonorité si particulière des viennois donne tout son sens à l’orchestration de Mahler avec des fusions de timbres qui ne se produiraient par avec autant de bonheur avec un autre orchestre. Ca tient du miracle.

Rien que du bonheur.

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