4.3.06

Fourre tout

vendredi 3 mars 2006

Ben voilà une bonne journée de passée écris-je en écoutant 'Mon cœur s’ouvre à ta voix' de Samson et Dalila. Je vais finir par devenir fleur bleue si ça continue ! Plus j’écoute cet opéra, plus je le trouve beau mais, ven diou, faut une sacrée voix pour chanter le rôle de Dalila… (Ceci dit, lui dans une revue fort sérieuse, la mega-planato-galaxico-star Maria Carey aurait une voix couvrant rien moins que 5 octaves… Bref, elle peut nous chanter tout à la fois Sarastro et la Reine de la Nuit… belle performance ! Y’en a qu’aucune connerie n’arrête, mais comme disait Audiard, les cons ça ose tout).

En tout cas, pendant que Lou fait la crevette dans les caraïbes, j’ai eu la visite de Eric V. (il se reconnaîtra). Un vrai plaisir. Puis bon, on n’a pas perdu de temps puisque notre petite promenade au bord du lac a au moins eu le mérite de lui faire réaliser (à 30 ans et quelques) les oies nagent. Il n’est jamais trop tard. C’est bien de se dire que passée la trentaine on a encore des choses à découvrir.

Eric P. m’a aussi téléphoné. Décidemment c’est une journée « Eric ». Y’a pas à dire, c’est mieux que les journées de merde !

Sinon, j’ai regardé un peu Lennie répéter Mahler avec les Wiener… Chapeau bas… du vrai bonheur comme je l’aime. Voilà, pour une fois, de l’argent qui aura été dépensé utilement. Ca change. Ca me rappelle lorsque ARTE avait rediffusé ses émissions télévisuelles à destination des enfants avec rien moins que le Philharmonique de la Grosse Pomme. C’est pas aujourd’hui qu’on verrait ça à la télé… Sinon, ils sont sympas ces DVD mais les sous-titres c’est uniquement lorsqu’il parle en anglais (bref, lorsque j’en ai pas besoin) mais quand il explique ses intention de l’orchestre en allemande dans le texte, ben que dalle ! Ca me force à me concentrer et me rappelle quelques souvenirs quand j’avais fait un stage en Allemagne ou les répétitions qui devaient se tenir en anglais (15 nationalités tout de même), mais en général, au bout d’un quart d’heure ça passait à l’allemand. Bon, au début, on galère, puis ensuite, on s’accroche, puis à la fin ça va… Zehr gutt… aber… Vier vor Nummer fünf… Noch ein Mal bitte (ce qui en allemand n’a rien de sexuel)

Bon, bref, je deviens fleur bleue, je me mets à trouver belles et réussies des œuvres de Puccini (même si Loïc m’accuse de me « teutonniser » tout ça parce que j’écoute du Strauss…), et en plus je deviens passéiste… tant que je deviens pas Sarkoziste ça va encore…

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