27.2.06

Charles-Camille et le Mozarketing

samedi 18 février 2006

Comme si j'avais pas suffisamment d'emmerdes comme ça...

Il semblerait (ça reste une hypothèse toutefois !) que je sois entrain de contracter une Saint-Saënsite (pas forcément aigüe, chronique peut-être ?). C'est grave docteur ? Ca se soigne ça ? Même un coup de Mahler ou de Wagner n'y fait rien. Je pense que je vais devoir faire avec.

Le problème c'est que si cela s'adjoint d'une Julmasnéïte (sous forme latente, une sorte d'affection opportuniste... on n'est à l'abris de rien, mais c'est moins grave que la grippe aviaire ou le sarkozysme...), bref, avec une Julmasnéïte latente en plus ça risque de devenir sérieux.

Les lecteur-rice-s attentives du blog ont certainement noté une Corellite déclarée. Je me tiens éloigné de la Principauté monégasque histoire de ne pas me coller une Del Monachite par là-dessus sinon on y comprendra plus rien (à commencer par moi, alors allez imaginer les autres).

Sinon, hier, entre une Symphonie 3ème du nom avec orgue siouplait, un Henri VIII totalement inconnu mais pas mal du tout (ah le solo de la pauvre (?) Catherine lors de son procès, ça c'est anthologique), un peu de Sarah Vaughan (je ne suis pas monomaniaque en plus), de Uri Caine, j'ai allumé la télé.

Emission d'habitude assez sérieuse sur La 5. Et là, le sujet, je vous le donne dans le mille, ça faisait longtemps qu'on nous ne l'avait pas resservi, WAM. Original non ? Totalement chiant. Jeans Descars qu'avait rien à dire, Zygel pas plus intéressant que 2 jours avant sur France Inter, un type qu'à écrit un dictionnaire de WAM (super...), et une journaliste du magasine Challenges. Keskelfélà que je me suis dit. En fait, c'était pour parler du marketing autour de WAM, le Mozarketing en somme. Pas du marché du disque, non, du reste. Eh ben, là, heureusement que j'étais dans une position d'où je ne pouvais pas tomber le cul par terre (pas de fracture du coccis en plus s'il vous plaît, point trop n'en faut).

Bon, on savait que depuis des lustres on peut acheter des chocolats, des tasses, des serviettes, des tshirts et autres babioles avec la trombine et le nom du génie anniversé de l'année (avec DSCH dont les médias se foutent, par ailleurs... allez savoir pourquoi...). Mais alors, là, on touche le fond...

La célèbre brasserie Stiegl de Salzburg vient de lancer la bière Mozart, soit disant celle qu'il buvait... Je boirais plus de Stiegl (pour d'autres raisons aussi d'ailleurs) alors que pourtant qu'elle est bonne et que de leur immense biergarten on a une vue imprenable sur Salzburg. Tant pis pour eux. Et pour moi.


Y'a un charcutier qui vient de créer un "saucisson Mozart"... si si... alors, je vous le dit, c'est de la mortadelle pistachée, en forme de violon. Beurk.


Des yaourts WAM qui seraient pour une laiterie österiechienne de s'implanter hors d'Autriche... ???


Et un rappel de ce qui c'était fait en 1991 (bicentenaire de sa mort à WAM, c'est pratique, ça fait 2 anniv' à célébrer...heu, à vendre pardon). Alors là, comme disait le regretté Desproges, tenez-vous bien, tenez-vous mieux, le best of en 1991 c'était, le soutien-gorge Mozart... Kezako me direz-vous... ben, quand on le dégraffe, ça jouait la petite musique de nuit. Ce qu'ils n'ont pas précisé c'était si on pouvait choisir le mouvement, ce qui pourrait avoir une influence sur la pratique gaudriolesque à suivre... Allegro vivcace ou en menuet (pas évident un va-et-vient à 3 temps mais ça permet de développer la créativité !).

Par ailleurs, dans cette émission (dont j'ai décroché après 30 minutes, j'avoue...), on a aussi appris, qu'à part Mozart, y'avait RIEN à voir à Salzburg. C'est vrai que c'est moche comme ville, totalement inintéressant d'un point de vue culturel et architectural, et aussi morne que Liévain un soir de pluie en novembre (je n'ai rien contre Liévain en particulier, j'aurais pu dire Le Creuzot ou Luneville par exemple).

Sinon, dans mon lieu de villégiature plus ou moins forcé, ceux qu'ont des chambres (encore) plus chères que la mienne sont gâtés... au petit déj' ils ont Le Figaro avec le café... si si... je ne suis pas certain que cela soit forcément bon pour le rétablissement psychologique... à moins que ça soit une tentative de bourrage de crâne (on est à St Mandé tout de même s'il vous plaît...). De toute manière, ils s'en foutent apparemment, et ça fait au moins des heureuses, les mémés (y'en a) qui on des mots croisés gratos tous les jours...

Aucun commentaire: