
Déjà, il choisit de partir au sommet de sa gloire, pas comme d'autres... Bref, concert au Japon. Public totalement hystérique (les femmes se lèvent pour le toucher et tout...), comme dit Loïc, qu'est-ce que ça aurait été en Italie ! Bon, ils font leurs airs, leurs duos (incroyable dans La Bohème, quelles voix et le regard de Corelli sur 'da me il braccio' !)... clap clap clap et... les bis. On enlève l'orchestre, on amène un piano, on trouve un pianiste et là... chansons napolitaines. Ben, je le dis, du grand grand grand art... j'en ai encore la chair de poule.
Pour celles et ceux qui voudraient entendre la voix de Franco Corelli, cliquez donc !
Bon, si je parle pas de Saint-Saens, il va me zigouiller direct, alors, je le dis, mon prochain achat c'est Sansom et Dalila, promijurécraché, kroidboikroidfercijmenjvéhennenfaire.
Rudolf Serkin dans un Pâtre sur le rocher absolument souverain et d'une tension musicale incroyable dans la section centrale... ça c'est du vrai piano, de la vraie musique de chambre, du vrai accompagnement... la soprano et le clarinettiste sont admirablement soutenus par le piano dont la partie semble, pourtant, si modeste...
Zimermann tout simplement sublimissime dans le mouvement lent de l'Empereur et qui m'a collé au canapé dans celui du 4ème du même Beethoven... quel son ! quel délicatesse du touché ! (puis Vienne et Lenny...)
Et, enfin, des extraits d'oratorio de Massenet. Marie-Madeleine et (surtout ?) une Extase de la Vierge Marie à proprement parler stupéfiante... et pour de l'extaste, c'est de l'extase sensuelle à souhait... sacré Marie ! Lignes magnifiques, orchestration d'une subtilité incroyable...
Ah, c'est bien les soirées comme ça !
2 commentaires:
BAH ALORS , tu vois que tu peux passer de bonne soirée !!
Et alors?
A peine commencé, le blog se tarit (sans jeu de mots), on veut une suite d'écoutes déjantées...
A tôt
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