A moins qu’il s’agisse d’un CD avec un couplage farfelu. En tout cas, j’étais parti pour mettre la 4e de Sibelius (ça sent tout de suite l’ambiance joyeuse), j’ai ouvert la trappe et que vois-je ?
Le CD où est gravé LIDICE de B. Martinů. Direct, changement de programme.
Je retrouve le conducteur ((rapidement, c’est un miracle pour des photocopies non classées avec les partitions). Je sais, c’est mal de photocopier les partoches – le Prof. K. en sait quelque chose – mais je n’ose même pas imaginer le prix de celui-ci, si tant est qu’il est disponible à la vente et pas uniquement en location)).
Je mets le CD.
Je la fais bref. LIDICE c’est le GUERNICA tchèque.
Martinů a écrit cette courte pièce en hommage aux victimes de ce massacre nazi d’un jet.
J’ai découvert ce morceau lors d’une générale avec le chœur de l’orchestre de Paris. Au programme le Requiem de Szymanowski. Avant, l’orchestre jouait seul LIDICE.
En ce qui me concerne, il est rare qu’à la première écoute – du moins pour de la zique dite classique et même dite moderne voire presque contemporaine piske y’a des accords strange – je sois bouleversé. Là, ce fut le cas. (Tiens, un passé simple, peu usuel chez moi…). Une émotion qui monte de manière imperceptible, le début étant d’une rare sobriété (une citation quasi-textuelle mais harmonisée alla Martinů) du Choral Saint Venceslas. Et, progressivement, la tension monte inexorablement. Appel final des cors citant cette fois la 5e de Beethoven ou la BBC de l’épode ou les deux à la fois. Recueillement final.
J’avais auparavant chanté deux ou trois pièces de Martinů. J’avais été plus marqué par la difficulté à maîtriser le morave que par la musique. Il faut dire qu’elles étaient anecdotiques musicalement parlant. En plus, le programme Europe de l’Est mélangeant hongrois, tchèque, slovaque, morave et polonais, je vous assure que le texte c’était une vraie galère… (un « A » dans ces différentes langues se prononçant différemment… va te rappeler en quelle langue tu chante… Hormis le polonais qui a la palme, le hongrois qui se reconnaît à force, les 3 autres va faire la différence ! ça serait du japonais que ça serait pareil…).
Enfin bref, depuis, j’ai écouté d’autres œuvres de Martinů. Vraiment à découvrir.
Et c’est pas tout çà… J’ai toujours une 4e de Sibelius à écouter. Une 15e de Chosta à retrouver (j’espère) et à écouter aussi. Sur ce je vous laisse.
C’est tout, pour le moment…
2 commentaires:
apporte les photocop.
fais une copie pirate du cd
détruit le tout vite avant qu'on t'attrape.
Apporte moi les bribes de souvenirs dans la boite à claribole.
à 15...
Pas le 15 c'est fête de l'Huma non mais !!!!
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